L'imposture !



Le texte des 22 supplétifs de Jean-Noël Guérini est une parfaite imposture. Après avoir passé une mandature entière à ne rien faire, à ne rien dire et parfois même à ne rien penser, la lâcheté est bien mauvaise conseillère pour leur dicter l’appel à une alliance. Surtout que cet ordre leur est intimé de se coucher devant celui qui non content d’avoir passé une alliance avec la droite, leur a demandé de bien vouloir payer sa campagne sénatoriale.

Ce sont les mêmes incapables de prendre leurs responsabilités, qui veulent retourner à leurs petits arrangements, avec la complicité bienveillante de l’ancien collaborateur de Jean-noël Guérini, Jean-David Ciot qui n’aura donc jamais été capable de s’affranchir.

Une telle imposture est hors de propos. Les Bouches du Rhône ne sont pas une principauté d’opérette. Bien sur, eux préféreraient continuer à donner la becquée clientéliste en toute impunité et de détourner des urnes des électeurs désenchantés, afin de ne mobiliser que leur seule clientèle.

Les mêmes qui ont fait campagne bras-dessus, bras-dessous avec la droite contre la métropole, les mêmes qui ont fait alliance avec Jean-Claude Gaudin sont plus que jamais les adeptes d’un territoire appauvri, gangrené par le chômage, marqué par les arrangements entre amis et les pratiques condamnables.

Il est grand temps que le Parti socialiste et l’Etat réagissent. Tout cela n’a que trop duré. Nous réaffirmons que l’investiture socialiste aux élections départementales ne saurait être donnée qu’à ceux qui auront non seulement pris leur distance avec Guérini, mais s’engagent, devant les électeurs, à ne plus jamais lui prêter la main.

Pour notre part, nous prendrons toutes nos responsabilités en soutenant dans chaque canton le candidat de la gauche non-guériniste et nous appelons les forces de gauche à s’opposer à toutes ces tentatives honteuses de poursuivre dans la voie du clientélisme et de l’immobilisme.   


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous êtes invités à laisser des commentaires. Ces derniers sont modérés par renouveauPS13.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse