Controverse

Pas moins de 17 pages. C’est ce qu’il faut à Jérôme Fourquet dans une note publiée par la Fondation Jean Jaurès pour remettre la clé de la victoire en mars 2014 dans les mains de Samia Ghali.

Dans une note de 7 pages, nous ouvrons une toute autre perspective relayée la semaine passée par Mediapart et ce jour par Libération.

Les résultats dessinent sur Marseille une carte du clientélisme, certains arrondissement cumulant de façon surprenante une très faible participation à la primaire présidentielle dans la lignée de leur faible participation au vote en règle générale. Si leur très forte participation à la primaire municipale peut être mise en avant, elle semble s’expliquer  par la faible proportion de foyers imposés.

La clé du scrutin change alors de mains pour devenir tout autre : savoir tracer le chemin de la sortie du clientélisme.


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C’est par où la sortie ?

Vendredi 21 novembre 2013

Dans notre département, le lancement des campagnes municipales est l'occasion de voir s’affronter les systèmes politiques vermoulus qui ne se cachent plus. Et comme notre Parti socialiste confie à la seule justice le soin d’y mettre fin, nos candidats investis voient à Marseille comme Aix-en-Provence, se liguer les systèmes Gaudin et Joissains avec celui de Guérini.

Quand ce dernier fait des pieds et des mains pour placer sur les listes de futurs grands électeurs, rémission contre les assauts de la justice, les systèmes Gaudin et Joissains se piquent d’incarner la modernité. Caricature d’une droite conservatrice, se voulant morale, ils réinventent les vieilles recettes, des passe-droits, des privilèges petits et grands, de l’ostracisme et des promesses non tenues.

Dans ce bric à brac du clientélisme, ces systèmes convergent. Pour y mettre fin, rien de tel que la mobilisation des citoyens traçant la voie de sortie de clientélisme.  La modernité aujourd’hui, c’est un maire chef d’orchestre, non pas d’un conseil municipal, mais d’une ville résolue à la perspective métropolitaine. Le changement est considérable afin de savoir inventer un complément vertueux à la démocratie représentative.

La démarche  progressiste, quand la classe politique s’est mise en dissonance profonde avec la ville, est d’abord d’accepter, ensuite d’organiser que les habitants puissent porter une large part des solutions. Faire que nos villes agissent efficacement, au sein d’une métropole plus vaste, créatrice de richesses, nécessite l’intérêt général comme boussole et la volonté commune comme propulseur.

Cette capacité d’écoute et de renouveau démocratique n’est pas une vertu naturelle. Elle se travaille et passe par un engagement citoyen qui les réclame haut et fort. C’est tout le sens du contrat citoyen qui vous est proposé à Marseille. Bien d’autres énergies devront se liguer pour emprunter la voie de sortie du clientélisme.

On a retrouvé le premier secrétaire

Mercredi 20 novembre 2013


Dans un courrier à Solférino, la fédération socialiste des Bouches du Rhône semble avoir retrouvé un premier secrétaire puisque Jean-David Ciot excipe de ce titre pour contester la composition de la liste socialiste aux élections européennes.

Rassurez-vous, il figure en belle compagnie aux côtés de Mario Martinet, le président du toujours groupe socialiste au Conseil général des Bouches du Rhône, qui compte toujours le toujours président parmi ses membres.

A Marseille, le renouveau toujours possible ?

Samedi 9 novembre

Le regard sur Marseille est en train de changer, entre volutes de fêtes capitales et nouvelles propositions architecturales comme des signes de la présence de la République dans la ville, entre l'émergence d'une métropole et la destination suggérée par les médias du monde entier. Marseille redevient émetteur, le lieu où « on aime être », le lieu « où il faut être ».

La politique va-t-elle savoir se hisser à la hauteur ? La promesse d'un effet « primaires » s'est à peine esquissée, que la panoplie complète des pratiques d'un système perverti et les esclandres ont contribué à en atténuer l'effet.

Nous sommes à la croisée des chemins. D'un côté, l'immobilisme conjugué à la perspective d'une crise démocratique alimentée par l'extrémisme ; de l'autre, la recherche d'une pratique politique renouvelée vers le pouvoir, par la voie escarpée des valeurs, d'une vision partagée et d'une méthode.

La valeur essentielle dans une ville paupérisée, c'est le travail. La sécurité doit être aussi rappelée, tout comme la solidarité et la citoyenneté quand notre premier savoir-faire est de réunir dans notre République laïque des français issus du monde entier.

La vision partagée c'est la construction d'une métropole ouverte et démocratique, à même de créer de la richesse et donner un espoir à chacun par la force d'une nouvelle frontière à atteindre.

La méthode c'est une capacité à s'appuyer sur l'intelligence collective, le choix résolu d'associer les citoyens aux décisions, le pari de l'indispensable transparence et, bien sur, le renoncement non seulement aux pratiques clientélistes, mais aussi népotiques, corruptives, claniques et autoritaires.

Demain, si les compromis successifs débouchant sur la compromission, nous faisaient délaisser une nouvelle fois l’exemplarité, nous renoncerions à notre capacité de renouer avec un électorat républicain et de gauche. Il est le seul capable, en mars 2014, de faire gagner une majorité municipale avec notre Parti socialiste.

Plus que jamais, l’envie d’un renouveau est bien là !


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Aix la primaire modèle

Vendredi 8 novembre


On ne se préoccupe jamais des trains qui arrivent à l’heure.

Et si la primaire aixoise n’a pas fait la « Une », c’est qu’elle s’est déroulée normalement, avec une participation qui la place devant toutes les autres villes de France et juste derrière Marseille.

Certes, il aura fallu que nous sortions du silence habituel que nous nous imposons à chaque élection uninominale afin de rétablir la vérité à l’égard d’un de ceux qui aura, parmi les premiers, appelé à une autre pratique politique dans notre département.

Et surtout, prouvé que c’est possible.

Bravo aux aixois, à Edouard Baldo et son équipe !


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Gignac : attention casse-cou

28 octobre 2013


En mai 2010, Brigitte Ferrandiz devenait secrétaire de la section socialiste de Gignac. Il est peu dire que notre nouvelle secrétaire n’était pas du tout le choix du Maire socialiste, Christian Amiraty, président de la commission des conflits du Parti Socialiste des Bouches du Rhône et ancien conseiller du président du Conseil général.*

Aussi, ne pouvant  admettre ce résultat, le maire fera tout pour que notre section ne fonctionne plus. Il interdit à la secrétaire tout débat qui déroge à sa conception d’une section chambre d’enregistrement de la politique municipale et ne supporte aucun avis différents des siens.

Les travaux préparatoires des conseils municipaux se déroulent sans la secrétaire de section et il lance ostensiblement une politique de la chaise vide à nos réunions de section doublée par l’organisation de réunions parallèles avec ses adjoints et leurs proches. Il critique tous les actes de la secrétaire de section, ne supporte plus ses rappels à ses engagements de campagnes et refuse l’application des règles élémentaires de fonctionnement de notre Parti socialiste.

Les dérives multiples, les mécanismes de clientélisme et de favoritisme sont les points de désaccords entre le maire, émule d’un certains système. La rencontre avec RenouveauPS13, il y a de nombreux mois, nous fait comprendre que la situation n’a malheureusement rien d’extraordinaire.

Les menaces physiques comme les intimidations vont croissantes. La secrétaire de section déplore des dégradations de son véhicule en même temps qu’elle subit des menaces verbales.

Christian Amiraty défère quatre des élus socialistes de son propre conseil municipal qui sont sanctionnés par un blâme, tandis que lui-même est sanctionné d’un avertissement. Seule la secrétaire de section, notre camarade Brigitte Ferrandiz est blanchie de toutes les accusations portée contre elle.

Les agissements et la politique menée par le Maire entraînent une montée historique du front national aux cantonales de 2011 pour atteindre plus de 48 % sur la commune. L’irrationnel s’installe. Par décision du Maire, les élus  socialistes sanctionnés ne peuvent plus assister aux réunions du groupe socialiste. Cinq élus socialistes et un apparenté démissionnent du conseil municipal ; parmi les suivants la secrétaire de section refuse de siéger.

De sa propre initiative à l’automne 2012 et sans en référer aux instances légitimes, le premier secrétaire fédéral place la section sous tutelle. Il exclut 5 élus socialistes et notre secrétaire de section sans la moindre procédure contradictoire en totale violation des statuts ! Leur saisine des instances nationales n’entraîne pas la moindre réaction ! La fédération ne prend aucune initiative et laisse pourrir la situation de peur de mécontenter le maire. Face à la solidarité des anciens conseillers de Jean-Noël Guérini, les exclus tombent dans un trou noir.

Pendant ce temps, la section socialiste s’est réduite comme peau de chagrin. Nous étions 91 adhérents ; ils sont désormais une vingtaine regroupant quelques adjoints, conseillers municipaux et leurs familles.

Le pire étant toujours certain, l’investiture socialiste a été donnée à Christian Amiraty fossoyeur du Parti socialiste à Gignac. Ses errements nous feront perdre cette mairie, les conseillers métropolitains et la confiance des électeurs abasourdis par la cécité de notre Parti quand il y a encore quelques mois, les exclus, les démissionnaires et les dégoutés de tels agissements portaient hautes les valeurs socialistes.

Des socialistes gignacais de conviction

SOUTIEN à Edouard Baldo (Communiqué de Presse)


17 octobre 2013


Choqué par les attaques mensongères et outrancières de Jacky Lecuivre à l’encontre Édouard Baldo et constatant l’absence de réaction de la Haute Autorité des Primaires (HAP), il nous apparait essentiel d’apporter une clarification.
Homme sérieux, travailleur et surtout intègre, Édouard Baldo est aux côtés de RenouveauPS13 depuis nos débuts publics en mars 2011.
Il est par ailleurs le seul candidat à la primaire citoyenne d'Aix-en-Provence à offrir les garanties d'indépendance et de transparence vis à vis des systèmes clientélistes et féodaux régissant depuis trop longtemps la vie politique des Bouches du Rhône.
En conséquence, RenouveauPS13 tient à lui rappeler publiquement son entier soutien et appelle les aixoises et les aixois à voter massivement pour lui dimanche 20 octobre !

Mais qui a peur de Jean-Noël Guérini ?

Lundi 3 juin 2013

Hier, le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir a déclaré sur les ondes de BFM Politique (12’15’’)  «  Quand Jean-Noël Guérini a été mis en examen, j’étais premier secrétaire par intérim, j’avais très nettement mis Jean-Noël Guérini à l’écart. Il n’est plus aujourd’hui de notre famille politique. » Et il rajoute « Il est très clair qu’à partir du moment où Jean-Noël Guérini a été mis en examen pour une mise en cause aussi grave qu’association de malfaiteurs, il ne peut plus rien avoir à faire avec le Parti socialiste, je l’ai dit de la façon la plus claire. »

Quand près d’une heure plus tard, Véronique Jacquier revient sur le cas Guérini (4’20’’) la gène semble encore perceptible car difficile de dire « Ca ne touche pas le Parti socialiste, ça touche Jean-Noël Guérini qui a été un élu socialiste ». Quand la journaliste renvoie à son malaise, Harlem Désir botte en touche en parlant de la justice libre et parle de la mise sous tutelle de la fédération pour dit-il « dépasser les difficultés ». A la question de Jean-François Achilli sur le système dont les branches peuvent repousser, Harlem Désir déclare « Nous sommes d’une fermeté absolue ; d’abord nous disons que la justice doit pouvoir aller au bout et ensuite nous prenons nos décisions quand il y a des mis en cause, mais… » pour de nouveau botter en touche en parlant des affaires de la droite.

Alors ni le mot « exclusion », ni le mot « système » ne sont utilisés par notre premier secrétaire quand nous nous apercevons au quotidien que rien n’est fait qui permette de dire :
-         Jean-Noël Guérini est exclu du Parti socialiste
-         Les conseillers généraux qui le soutiennent seront exclus du Parti socialiste
-         Nous entamons des discussions avec nos partenaires du Parti radical de gauche pour leur demander instamment d’exclure un recyclage de tous ces exclus dans leurs rangs

Sur le site du Parti socialiste impossible de trouver trace de ces déclarations. Alors, on se souvient du plan de communication de Jean-Noël Guérini :
- le 23 février, interview dans le Journal du dimanche : "Si je parlais, certains ne seraient plus ministres"
- le 4 mars dans le Monde Bastien Bonnefous, reprenait les propos d’une source anonyme cadre national du PS en parlant de Guérini : « Il lui suffit de lever le petit doigt et il peut abattre qui il veut ».

Qui a donc peur de Jean-Noël Guérini ?

Procurations sur des comptes en Suisse : RenouveauPS13 demande au PS l'exclusion immédiate de Jean-Noël Guérini

Vendredi 31 mai 2013

Suite aux informations publiées par la quotidien La Provence ce jour, il est indiqué que Jean-Noël Guérini a spontanément reconnu  avoir procuration sur deux comptes en suisse.

RenouveauPS13 demande au Parti socialiste d'appliquer la jurisprudence Cahuzac et, pour ce motif supplémentaire à tous ceux que nous avançons depuis des mois, d'enfin procéder à son exclusion.


Verdict 1ère instance - Urgence démocratique

Mercredi 22 mai 2013


Marseille  – Chacun s'alarme ou s'indigne du verdict du procès rendu ce jour. Mais s'agit-il de la bonne façon de faire sortir notre département de l'ornière ?


A l'occasion de la récente décision de justice, RenouveauPS13 interpelle les acteurs publics départementaux. Sans prise de conscience traduite en actes, notre vie démocratique restera largement entachée par la poursuite de comportements, désormais jugés déviants. Or, malgré les prises de positions récentes du président de la République sur l'absolue nécessité de la transparence et de l'exemplarité pour renouveler la vie démocratique, rien n'est entrepris pour mettre bon ordre au système clientéliste.



Le parti socialiste détourne le regard et bat en retraite. Il diligente une tutelle évanescente, dont le premier objectif semble avant tout de s'assurer que rien ne soit dit de sa compromission avec le système en place. Jean-Noël Guérini est toujours président du Conseil général, toujours membre du Parti socialiste. Pire, depuis son fief, il manigance, orchestre le découpage électoral, distribue les emplois d'avenir. Plus que jamais, le système clientéliste perdure.

Le Préfet ne tient aucun compte de la situation. Aucun contrôle de légalité sérieux n'est conduit. Aucune action, même symbolique, ne montre une quelconque opprobre à l'encontre du système qui tente de réduire la vie démocratique à la servitude volontaire, gangrène le département et handicape son développement. Les citoyens sont scandalisés par une telle absence de lucidité et de courage. RenouveauPS13 appelle à décréter l'urgence démocratique pour que chacun, dans l'exercice de ses responsabilités, agisse résolument contre le système.





La transparence contre le clientélisme ?

Dimanche 28 avril 2013

"Chacune et chacun doit servir à sa place la République, d'une manière exemplaire, avec le souci de faire le mieux possible et de donner le meilleur de soi-même. Chaque manquement est une faute." Les propos de François Hollande à Tulle sont criants de vérité à Marseille. Pourtant rien ne se passe ou si peu et si tard.

Oui les manquements sont des fautes. Mais sur un territoire comme le nôtre, les fautes sont niées, quand elles ne sont pas justifiées. En les voyant se perpétuer, l’amertume de nos concitoyens monte. Notre démocratie se grippe : les déviances sont enkystées et personne n’ose s’y attaquer. Notre République devient incapable de garantir l’intérêt général ; les procédures sont détournées.

Les partis politiques ne jouent plus leur rôle de promotion des plus allants à faire vivre l’éthique républicaine. Endogamie rime avec népotisme et clanisme. Nos assemblées élues ne jouent plus leur rôle d’identification des talents par la promotion des plus soucieux de l’intérêt général, confrontés à des formes éparses de caporalisme  et de clientélisme.

Pourtant, les talents et les volontés existent, mais notre Parti s’en méfie. Il serait dommageable que la Loi sur la transparence ne contribue pas à nous libérer des habitudes et des dépendances, notamment à l’égard de groupes de pression ou d’élus qui ont bâti un système de servitudes, à l’opposé de l’engagement au service de l’intérêt général. Pour y réussir, nous attendons quelques mesures simples et courageuses.

La transparence sur les financements publics est indispensable. Il faut faciliter l’accès du citoyen aux choix opérés. Les procédures d’engagement doivent être connues de tous et les critères d’attribution connus aussi bien de la majorité, de l’opposition, que des citoyens. La réserve parlementaire doit être supprimée.

En accompagnement des exécutifs locaux, les préfets doivent diligenter un strict contrôle de légalité sans craindre de voir leurs rapports avec les élus se tendre. Dans le processus de délégation de pouvoir des citoyens aux élus, les préfets restent les garants de l’intérêt général. Il est plus que temps de le réaffirmer. Le respect des procédures est trop souvent que de forme ! Pour mettre l’accent sur l’importance de cette mission, leur passage dans la fonction publique territoriale doit être strictement encadré.

En cas de mise en examen d’un membre d’un exécutif local, quelles qu’en soient les raisons, un vote à bulletin secret doit, sous leur contrôle, être obligatoirement organisé, afin de confirmer le maintien dans l’exécutif de l’élu incriminé. En cas de condamnation pour des faits particulièrement graves, l’interdiction d’exercer un mandat public doit pouvoir devenir permanente. La confiance de nos concitoyens dans notre démocratie locale est à ce prix.

Sur notre territoire, nous menons un combat inégal. Le petit nombre d’affidés qui a fait le choix de l’allégeance étend son influence, alimente indifféremment son système clientéliste et la crise de confiance du grand nombre des citoyens vis-à-vis de nos institutions.

La Loi sur la transparence doit être une aide opportune pour retrouver la confiance en nos institutions et mettre fin au clientélisme corrupteur. Les propositions actuelles augurent mal de notre capacité d'y parvenir ; reste l'opportunité du débat parlementaire.

La lettre hallucinante des guérinistes (suite)

Jeudi 11 avril 2013

Nous étions devant le dilemme de dénoncer les facéties guérinistes ou les laisser se produire. Ainsi en va-t-il de la manifestation d'indignation hallucinante des guérinistes dévoilée par nos soins et, ainsi, vite remisée.

Laisser-faire, c'était décrédibiliser un peu plus notre Parti socialiste. Nous avons donc fait le choix de la responsabilité pour l'idée que nous nous faisons du renouveau. Est-il possible ? Pas forcément, si nos responsables nationaux gardent pour seul objectif de colmater les brèches et redonner le pouvoir à ceux-là même qui ont mis en place le système clientéliste.


Vite vite après notre alerte, l'initiateur remisait ses diatribes pour revenir à la raison. Et voici pour preuve la lettre de son revirement presse-bouton.

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Subject: REPORT DE LA REUNION DU 10 AVRIL 2013

Cher(e)s camarades,

A la veille de la venue de nos camarades FONTANEL et BORGEL, nous y voyons enfin plus clair sur l'objet et le déroulé de leur visite.
Contrairement à ce que je vous avais annoncé, il ne s'agit pas de nous expliquer comment nous allons fonctionner à présent, il s'agit en réalité, après les annonces médiatiques de mise sous tutelle, d'engager une réflexion sur les modalités de fonctionnement futur de nos instances.
Rien est arrêté.
Ils vont donc rencontrer demain notre 1er fédéral, ainsi que le président du conseil fédéral entre autre.
Il s'agit d'une première étape, celle que nous attendions depuis la lecture de la presse et des commentaires sur les réseaux sociaux!

Ils ont l'intention d'écouter, de comprendre et d'apprécier le fonctionnement de la fédération. Ils reviendront très vite nous présenter précisément comment ils entendent procéder. Ce sera alors l'occasion pour nous, secrétaires de section, trésoriers, responsables, militants... d'apporter les compléments nécessaires et d'échanger avec eux sur les modalités effectives de mise en œuvre.

Vous comprendrez aisément qu'à ce stade, nous allons effectivement envoyer la lettre qui a été signée par bon nombre de camarades des communes du département (dont Marseille et Aix-en-Provence) pour leur faire part de nos interrogations.
Mais qu'il n'est pas nécessaire de maintenir la réunion que j'avais programmé demain soir à 18h à la fédération pour échanger sur les modalités de mise en œuvre, dans la mesure où celles-ci ne sont pas encore définies.

Pour autant, il convient de rester attentif au calendrier de leur prochaine venue, et d'être particulièrement vigilants aux modalités futures de fonctionnement.
Il faut garder espoir et ne pas se démobiliser, au contraire, lors de la prochaine visite de nos 2 camarades à la Fédération, il faudra que nous soyons nombreux et vigilants.

Sachant pouvoir compter sur ta détermination, n'hésite pas à me contacter pour Plus de renseignements. Ci-jointes la lettre &  la liste des signataires à ce jour.

Amitiés  socialistes,

Vincent KINDA
Militant
Secrétaire de section


Piège en eaux troubles pour la tutelle



Marseille – Mercredi 10 avril 2013 La tutelle mise en place par le Parti socialiste va tomber dès cette semaine dans le piège tendu par le système Guérini. Pour contrer une stratégie savamment orchestrée depuis le siège du Conseil général des Bouches-du-Rhône, les représentants du Parti socialiste vont devoir faire preuve de clarté et de courage. En sont-ils capables ?

Pendant que l’attention des français et des médias est focalisée sur les développements de l’affaire Cahuzac et que Jean-Noël Guérini, toujours adhérent du Parti socialiste, conserve les clés du coffre-fort du Conseil général, le système Guérini a préparé une guerre de tranchées dont le but est de conserver les pouvoirs essentiels à sa survie : maîtrise des fichiers d’adhérents, des investitures et des finances.

Le plan de défense détaillé pourrait illustrer les plus belles pages d’un ouvrage de Clausewitz. Il est composé de trois lignes de défenses qui constituent autant de moyens de mettre en doute la légitimité de la tutelle, d’entraver sa mission et de créer les conditions d’une Bérézina électorale du Parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône.

Première ligne, les statuts ! Dans un courrier du 22 mars de Jean-David Ciot à Harlem Désir mis en ligne sur le site du PS13, celui qui se considère toujours comme premier secrétaire fédéral explique par le menu que la procédure de mise sous tutelle prévue par les statuts n’aurait pas été respectée. Un véritable hommage du vice à la vertu, pour celui qui s'est régulièrement essuyé les pieds sur les procédures.

Deuxième ligne, la légitimité. Dans un étonnant document « Activité Fédérale 2013 » mis en ligne le 4 avril, la fédération PS13 ignore superbement la mise sous tutelle et insiste au contraire sur l’élection du 18 novembre dernier du premier secrétaire fédéral. Façon pour le premier fédéral, créature de Jean-Noël Guérini, de faire croire à une autonomie factice.

Troisième ligne, la menace d’une trahison politique. Afin d’exercer une pression politique la plus forte possible sur la tutelle, Jean-Noël Guérini, entre deux convocations chez le juge, trouve le temps de rassembler des élus maires et conseillers généraux au 9ème étage du Conseil général pour leur proposer de quitter le Parti socialiste et de rejoindre avec lui le Parti radical.

ce plan réfléchi viennent s’ajouter des initiatives plus ou moins coordonnées de ses vassaux : menaces directes du système à l’encontre d’un député EELV, déclaration publique d’un sénateur guériniste contre le mariage pour tous, lettre si peu spontanéede militants appelant à une manifestation à la fédération !

Tandis que Guérini avait transformé avant le vote du budget le bâtiment du Conseil général en annexe de son domicile avec garde du corps, ascenseurs bloqués et que ses menaces de « révélations » sonnent de façon de plus en plus surprenante, que fait le Parti socialiste ?

La tutelle dispose-t-elle d'un mandat clair ? D'une intention ferme ? D'une volonté forte ?

Chère tutelle, nous l’espérons, car tu auras besoin de tout ça et aussi d'un courage certain pour affronter la stratégie destructrice orchestrée par un homme qui n’a plus rien à perdre et qui se dit que sa mort politique aurait tout de même plus de retentissement s'il pouvait y entraîner l’ensemble du Parti socialiste des Bouches du Rhône.

La lettre hallucinante des guérinistes

Samedi 6 avril 2012


Ils n'ont honte de rien. Voici la lettre adressée aux militants par les plus patentés des guérinistes. Sous prétexte de militantisme et de non respect des procédures, voici les menaces à peine voilées adressées à la tutelle avec une convocation à la fédération pour le mercredi 10 avril à 18 heures pour venir à la rencontre des deux camarades du national (sic).



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Lettre ouverte à tous les camarades socialistes des Bouches-du-Rhône

Mes Chers Camarades,

Ce mardi 19 mars, le bureau national a placé sous tutelle la direction de la fédération des Bouches du Rhône.

Cette décision est injuste et irrespectueuse.

Nous secrétaires fédéraux, choqués par cette décision discrétionnaire, avons choisi de prendre la parole en vous écrivant, tout en rendant public le courrier que nous vous adressons. La fédération a respecté à la lettre toutes les demandes de la direction nationale et a appliqué scrupuleusement les préconisations du rapport Alain Richard.

Depuis le conseil national du 8 juin 2010 relatif à la rénovation, un congrès doit être organisé dans les six mois qui suivent une élection présidentielle et au mi-mandat du quinquennat. François Hollande ayant été élu le 6 mai dernier à la Présidence de la République, la direction nationale a souhaité l’organisation du congrès de Toulouse les 26, 27 et 28 octobre dernier.
Cette phase de congrès a été, vous le savez tout comme nous, l’occasion pour tous les militants des Bouches-du-Rhône, du dépôt des contributions en juillet, en passant par les débats en section et à la fédération et enfin par la campagne pour le poste du premier fédéral, d’exprimer ouvertement la confiance ou la défiance qui nous habite vis-à-vis de la direction de la fédération et de son activité au cours de ces dernières années.

Au terme d’une campagne interne d’une rare violence, Jean-David Ciot a été réélu Premier secrétaire fédéral avec près de 72% des voix le 15 novembre dernier.

Personne ne conteste cette victoire et Jean-David Ciot, patient et soucieux de ne froisser ni les uns ni les autres, a, dans un esprit de consensus et avec un rare sens du devoir, accepté, de retarder la mise en place des instances fédérales, à la demande de la direction nationale.
Ce n’est donc que le jeudi 14 mars qu’il a présenté les instances devant un conseil fédéral, boycotté par ceux qui avaient été désavoués par le vote des militants.
Que reproche-t-on aujourd’hui à la fédération si ce n’est d’avoir une majorité solide et unie autour de son premier secrétaire ?
Est-il encore possible de respecter le vote des militants ? Doit-on désormais penser que ces derniers ne pèsent rien face au poids de quelques ambitions marseillaises ?
Il faut rappeler, face à cette situation ubuesque, ce que nous avons tous subis depuis plus de deux ans sans jamais perdre le sens du militantisme et du devoir ?
Après les attaques incessantes d’Arnaud Montebourg contre la fédération, le premier fédéral d’alors a sollicité Martine Aubry afin qu’elle diligente une enquête sur le fonctionnement de notre fédération.
Dans un esprit de respect et de responsabilité, le contrat de rénovation, recommandé par le rapport Richard rendu public le 5 juillet 2011, a obtenu 81,79% des suffrages exprimés, à l’occasion d’un vote militant le 21 juillet 2011.

Dès septembre 2011, la mise en œuvre des 10 préconisations du contrat de rénovation a débuté, alors que les candidats aux élections législatives étaient désignés par Paris.

Au mois de mars 2013, force est de constater que de nombreux changements ont eu lieu : transferts volontaires ou d’office d’une section à une autre afin de militer là où nous résidons, changement de secrétaire de section si ce dernier est collaborateur parlementaire ou fonctionnaire d’une collectivité, stabilisation géographique des sections.
Ces modifications n’ont pas toujours été parfaitement expliquées et sont quelquefois restées incomprises. Mais elles ont été mises en œuvre dans le cadre d’une discipline qui honore l’ensemble des militants socialistes des Bouches-du-Rhône.

Ainsi, les préconisations de la direction nationale sont effectives, à l’exception évidemment de celles applicables post congrès !
Et pour tout remerciement de cette conduite exemplaire, la direction est placée sous tutelle. C’est incompréhensible et difficilement acceptable.
Comment ne pas mesurer l’écœurement qui peut légitimement saisir les militants dévoués, qui voient leur engagement, sincère, être remis brutalement en cause ? Vous êtes les chevilles ouvrières sur lesquelles pèse toute l’organisation du parti. Sans vous, rien n’aurait été possible, aucune campagne n’aurait été menée !

Nous pensons à vous, chers camarades.
Car malgré des attaques incessantes, malgré une mise au pilori inqualifiable, vous n’avez jamais cessé de militer pour les valeurs fondamentales socialistes.

Ainsi, près de 1500 d’entre nous ont œuvré à la réussite de la primaire citoyenne des 9 et 16 octobre 2011. Sans jamais nous plaindre, nous avons contribué à la victoire de François Hollande et à l’élection des députés, offrant ainsi une majorité solide et loyale au Président de la République et au Premier Ministre pour engager le changement.

En vertu des fonctions qui nous incombent à la fédération, nous tenons à vous présenter nos plus sincères excuses pour toutes les déceptions que des ambitions personnelles marseillaises vous infligent. La fédération n’est pas une entité abstraite et impalpable. La fédération, c’est nous tous. Affaiblir la fédération et la stigmatiser par le dénigrement simpliste et l’opportunisme, c’est affaiblir le parti socialiste et c’est mettre en péril l’avenir de la principale force de gauche dans les Bouches-du-Rhône.
Dans ce contexte, il n’est pas question pour nous d’entrer dans une logique qui lance une mécanique infernale qui produira inéluctablement de cruelles déconvenues et de lourdes défaites.
Vous pouvez compter sur notre entière détermination à vous entendre et à vous recevoir.


Signataires :

KINDA Vincent
BISMUTH Robert
GIRARD Ludovic
GUITA Sadry
PIETRI Fernand
MICHELANGELI Jennifer
HAMMOUCHE Louisa
CAPECCI Louis
AZOUZ Oula
SOW Sylvie
LORENZI Melanye
LORENZI Antoine
LORENZI Harold
Me BOUKHELIFA Hacen
REBBADJ Salah
CAILLAULT Christophe
JAREMA Lionel
DEGIOANNI Sophie
LINARES Charly
POLI Patrice* 
REDON Willy

* Ce dernier a dénoncé l'usurpation de sa signature


RenouveauPS13 soutient la pétition citoyenne

4 avril 2013

Dominique David, citoyen marseillais a lancé une pétition. Son titre est explicite. 


Nous refusons de payer les frais de justice de Guérini ! #petitionguerini


Rien à redire, d'autant que son argumentaire est clair et lisible sans verser dans le "tous pourris". Plusieurs militants se sont spontanément associés à cette initiativeVous aussi, signez et faites signer en cliquant sur ce lien .

L'exemplarité, aussi dans les Bouches du Rhône !

Marseille, jeudi 4 avril 2013 – Le parti socialiste a pris la décision d'exclure l'ancien ministre Jérôme Cahuzac. Son exclusion montre que notre parti sait prendre des décisions rapides et efficaces, à la mesure de la gravité des faits.

Nous appelons à la même sanction à l'égard de Jean-Noël Guérini, faute de quoi nous ne pourrions que tirer les enseignements que les menaces qu'il a proféré, largement diffusées dans la presse, sont prises au pied de la lettre par certains de nos responsables.

Depuis trois ans, nous nous battons contre un système qui avilit notre Parti. A sa tête s'est propulsé un homme désormais mis en examen depuis le 5 mars 2013 pour «détournement de fonds publics», mais aussi depuis le 8 septembre 2011 pour «complicité d'obstacle à la manifestation de la vérité», «prise illégale d'intérêts», «trafic d'influence» et «association de malfaiteurs en vue du trafic d'influence et recel de trafic».

Or Jean-Noël Guérini est toujours membre du Parti socialiste. Pire, il en contrôle, par personnes interposées, tous les rouages de la fédération socialiste des Bouches du Rhône. Et la mise sous tutelle de la fédération socialiste des Bouches du Rhône n'a rien changé puisque malgré nos demandes répétées, rien n'a été fait pour marquer la défiance du Parti socialiste lors du vote du budget du Conseil général la semaine passée.

Alors nous demandons à Harlem Désir de prendre la réelle mesure du délabrement de notre Parti dans notre département. Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant les concitoyens que l’on prétend servir. Il est temps de mettre fin aux pratiques contraires à l’exemplarité et d’organiser une nouvelle fédération sur des bases assainies.

Si les déviances de Jérôme Cahuzac sont le fait d'un seul homme, à Marseille et dans les Bouches du Rhône, les déviances sont le fait d'une phalange qui fait système.

Seule une action résolue de notre Parti permettra de nous afficher porteurs de l'exemplarité appelée par le président de la République, sans rester les bras croisés face aux évènements ou en réagissant trop tard. Plus que jamais nous devons œuvrer afin de remettre au cœur de nos débats politiques les seules préoccupations de nos concitoyens, en y consacrant 100 % de notre énergie.

Nous sommes mobilisés afin d’y  prendre toute notre part.

Alors la tutelle ?

Mercredi 20 mars 2013


« Alors la tutelle ? » nous demandent les camarades.

Et bien on y est. « Bravo ! Je fais circuler cette bonne nouvelle » nous dit Jacqueline. 

Philippe lui s’approprie la nouvelle par un « YESSS » qui veut tout dire. 

« Mais vous pouvez dire à Fontanel qu'à cause de son aller- retour des Pennes Mirabeau on a perdu 5 mois, qui malheureusement vont compter pour la suite : métropole, primaires, abandon total des villes hors Marseille, politique nationale du PS, etc. Mais mieux vaut tard que jamais !!!! ».

Un autre plus vindicatif nous écrit « Harlem Desir a été trop long à réagir, ce qui laisse des soupçons sur cette mise sous tutelle ; ils ont pris le temps de se 'recaser'. D’ailleurs, je voyais fin de soirée Samia Ghali et j'avais 'honte' ».

Les camarades de l’Hérault aussi s’y mettent. Il faut dire qu'ils ont l'expérience de la tutelle !



Une fois la satisfaction passée, les réflexes politiques reviennent comme Sophie qui pointe : 

« Courage camarades !
On en sort à peine, de la tutelle ! 2 ans ; pas facile ces deux ans ! Mais on tient enfin le bon bout !
Si vous on peut vous être utiles à quoi que ce soit, n'hésites pas à nous le dire
Amitiés socialistes »

Et Jean qui mentionne : « Je suis très heureux de cette décision. Notre fédération va peut-être pouvoir se reconstruire…Il nous faut rester vigilant… Je suis aussi totalement d’accord sur l’ensemble des quatre points indiqués pour la remise sur pieds de notre fédération 13. Je pense par ailleurs que fort de notre expérience du terrain  nous devons agir pour faire avancer les choses au niveau National Merci de me faire connaitre l’adresse e-mail du secrétariat de notre secrétaire National M. Harlem Désir.
Salutations Socialistes »

De la vigilance, il en faudra. On se souvient que c’est le même journaliste du Monde, Bastien Bonnefous, qui annonçait la mise sous tutelle hier, lui qui, le 4 mars, reprenait les propos d’une source anonyme cadre national du PS en parlant de Guérini : « Il lui suffit de lever le petit doigt et il peut abattre qui il veut ».

Le même qui dans son papier d’hier annonçait la venue aux responsabilités d’Alain Fontanel, secrétaire national aux fédérations, et de Christophe Borgel, secrétaire national aux élections. Dit Monsieur Bonnefous, on espère que ce n’est pas l’un des deux qui parlait ainsi le 4 mars !

La mise sous tutelle, point de départ du renouveau

Mardi 19 mars 2013


Marseille, mardi 19 mars 2013 – Le parti socialiste s’est enfin résolu à faire le choix que nous avions appelé de nos vœux il y a 24 mois : la mise sous tutelle de la fédération socialiste des Bouches du Rhône.

Nous prenons acte de la volonté du premier secrétaire Harlem Désir d’ainsi prendre la mesure du délabrement de notre Parti dans notre département. Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant les concitoyens que l’on prétend servir. Il est temps de mettre fin aux pratiques contraires à l’exemplarité et d’organiser une nouvelle fédération sur des bases assainies. Cela passe passe par :
  • le choix d’un(e) responsable national(e) du renouveau de la fédération averti(e) de la situation, sans pour autant avoir partie liée avec la direction fédérale sortante
  • la mise sur pied, à ses côtés, d’une instance qui fasse le choix d’un large renouvellement où puissent siéger l’ensemble des sensibilités
  •  l’exclusion immédiate de Jean-Noël Guérini du Parti socialiste
  • la convocation de tous les conseillers généraux socialistes au siège du Parti rue de Solférino afin dès le 29 mars, jour du vote du budget de l’assemblée départementale, qu’ils adoptent une motion de défiance à l’encontre de leur président.
Ses conditions sont les seules qui peuvent permettre au Parti socialiste de faire face aux échéances électorales dans les Bouches du Rhône et de nous présenter devant nos concitoyens avec un projet cohérent à même de susciter l’adhésion des électeurs.

Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et s’afficher porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements. Plus que jamais nous devons œuvrer afin de remettre au cœur de nos débats politiques les seules préoccupations de nos concitoyens, en y consacrant 100 % de notre énergie.

Nous sommes mobilisés afin d’y  prendre toute notre part.

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Ni fait, ni à faire

Jeudi 14 mars 2013


Que penser de la volonté du national de répondre par l’affirmative aux pressions dont ils sont tous les jours l’objet ? Du mal rien que du mal. Reprenons, non pas nos calculatrices, mais les principes nationaux et fédéraux qui devraient régir notre Parti.

Au centre de nos engagements nationaux figurait l’exemplarité. Voilà une phrase en forme d’épitaphe sur laquelle les instances nationales ont mis leur mouchoir. Comme si, elles avaient reçu 5/5 les menaces explicites d’un Jean-Noël Guérini étalées dans la presse. La menace ici nous connaissons. Le procès qui s’étale dans la presse ces jours-ci confirme leur réalité. Voir le national s’y plier quand, ici, certains y résistent laisse un profond goût d’amertume.

Au centre de nos engagements fédéraux figurait le rapport Richard.  Nous n’avons pas ménagé notre critique sur son caractère réduit, sur sa mise en œuvre confiée au système clientéliste, et sur sa non application. Et en matière de non application, alors que le rapport est explicite à ce sujet, le choix de ne pas considérer la mise en examen du premier fédéral comme un acte aux incidences politiques fortes laisse interrogatif.

Faut-il que Paris voit la situation des Bouches du Rhône avec des œillères pour ne pas tirer les enseignements de la situation dans laquelle nous nous débattons ? Se débattre en lieu et place de débattre : tout est dit. C’est tout le sens que nous avons tiré du communiqué de Michel Pezet qui appelle un changement de paradigme.

S’il tire les enseignements de la spirale dans laquelle nous sommes tombés collectivement, pour appeler à la mise sous tutelle de la fédération, nous ne pouvons que l’approuver. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.


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Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse