Communiqué

Jeudi 31 mars 11 h 45

Nous regrettons cette élection

L’élection de Jean-Noël Guérini à la Présidence de l’Assemblée départementale ne peut que semer un peu plus le trouble dans les Bouches-du-Rhône, trois voix de l'opposition s'étant portées sur sa candidature. Nombre de citoyens, parmi lesquels des militants socialistes de
conviction regretteront que les conseillers généraux aient choisi d’élire un homme en butte à de nombreuses critiques à la fois dans son parti et à l’extérieur de celui-ci.

Nous avons entendu avec attention un discours de Janus. D'un côté une parole vindicative prenant à partie des personnes aigries, des justiciers. De l'autre la mise en avant de la notion de garantie de l'intérêt départemental et des nouvelles pratiques de gouvernance.

Pour la première face, RenouveauPS13 ne se sent aucunement visé ; bien au contraire puisque, à aucun moment nous n'avons fait référence aux affaires. Nous sommes une force de proposition centrée sur les pratiques de la fédération socialiste des Bouches du Rhône.

Pour la seconde, nous proposons à Jean-Noël Guérini de la traduire, dans un climat à l'opposé de sa première face, par des propositions concrètes de transparence pour l'ensemble des financements accordés aux collectivités, aux projets et aux associations. Nous serons attentifs à ce point, car nous récusons le clientèlisme qui est une plaie pour notre République.

S'agissant des critiques de Renouveau PS13 qui se sont concentrées sur la façon dont fonctionnent les instances de notre fédération, ces critiques demeurent ainsi que les propositions que nous avons faites.

Les militants qui ont décidé de s’exprimer collectivement pour demander avec force, le respect des statuts de notre parti et la fin des pratiques contestables, prennent acte de cette élection. Nous avons noté la position du 27 mars au soir de Jean-Noël Guérini de s'engager à mettre fin à la violation des statuts de notre parti. Nous attendrons qu'elle soit réellement suivies d'effet.

Il s'agit du premier effet de nos propositions publiées le 27 mars à 20 heures. Le deuxième effet est le recueil de très nombreux témoignages sur les pratiques déviantes de notre fédération. Le troisième effet est l'espoir soulevé par RenouveauPS13. Nous souhaitons donc poursuivre et nous impliquer pleinement dans la mise en œuvre d’un retour au fonctionnement démocratique de notre parti socialiste dans les Bouches du Rhône.

Une première étape sera d'accueillir dignement, à la mesure de la gravité de la situation de crise politique que nous vivons, Alain Richard et l'ensemble des membres de la commission d’enquête diligentée par les instances nationales de notre parti. Le climat a changé, la peur est derrière nous ; ensemble, nous représentons l'avenir d'une vie politique réhabilitée aux yeux de nos concitoyens, comme des militants socialistes de conviction, anciens et actuels.

Porte-paroles : Noëlle Smagge - Faouzi Kardous - Pierre Orsatelli

Une fraude massive, les vrais résultats : Guérini pèse moins du quart des adhérents

Mercredi 30 mars

Nous avons contrôlé, parfois avec difficulté, le scrutin dans 20 sections socialistes des Bouches du Rhône, représentant 2 167 mandats. Ces sections par leur diversité sont largement représentatives car souvent les autres bureaux de vote ne sont même pas connus avec des cartes déclenchées à distance.

Seuls 816 camarades se sont déplacés. Il est vrai que nous étions fortement attachés à éviter toute tricherie. Ce qui ne les a toutefois pas empêchées (cf. communiqué d’hier) avec plus de votants que de présents !

Bien sur le refus de vote est le vainqueur de l’élection avec un suivi des consignes affichées par renouveauPS13. Mais même pour ceux qui ont voté, les résultats sont sans appels. Avec 539 suffrages pour le sortant ; 277 se sont exprimées contre (plus de la moitié des partisans du leader autoproclamé). Le sortant est donc adoubé par moins du quart du corps électoral. Voilà la réalité qui devra être prise en compte aujourd’hui et demain par les Conseillers généraux.

C’est un désaveu majeur pour un système politique clientéliste qui touche à sa fin. A l’instar des nombreux débats que nous avons suscités dans les sections, qui ont mis en cause la ligne actuelle et la personnalité même du 1er fédéral, nous appelons les conseillers généraux à se libérer en ne retenant, pour seule ligne de conduite, que le seul intérêt du département.

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Alors que la Fédéreation illégitime refuse de donner les siens, voici les vrais résultats certifiés à télécharger

Les deux communiqués de presse :  Matin - Après-midi

 
Porte-paroles : Noëlle Smagge – Faouzi Kardous – Pierre Orsatelli

Chacun face à ses responsabilités

Mercredi 30 mars 2011

L'adresse aux conseillers généraux

Votre responsabilité d’élu(e) de la République est de ne pas tenir compte d’un vote irréel qui ne vous oblige en rien. Pour nous, la seule question qui vaille est désormais celle de l’intérêt supérieur du département.

Ne vous attachez pas aux personnes, aux stratégies personnelles et aux promesses qui ont pu être faites. Elles sont intenables car la situation est grave. Si nous sommes sous les feux de la rampe, ce n’est pas à cause d’une volonté de nuire. C’est la force de l’évidence.

Hier Daniel Lebègue, ancien collaborateur de Pierre Mauroy et président de la section française de Transparency International, organisation internationale reconnue a adressé une lettre à nos instances nationales, considérant que notre parti socialiste, conformément aux engagements de transparence et de renforcement de l’éthique des élus qu’il a pris, s’honorerait en n’apportant pas son soutien à la candidature de Jean-Noël Guérini à la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

Nous évaluons la situation de façon identique et une élue a su nous donner l’espoir que les messages des électeurs soient entendus. Dans notre situation de crise politique, le "socialisme des comportements" cher à Léon Blum doit apparaître comme une exigence majeure afin d’endiguer le rejet éventuel de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Sans ce sursaut, signal fort d’une volonté de renouveau, nous serions incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille.

Vous le savez, les électeurs nous feraient payer très cher le maintien à la tête du département de Jean-Noël Guérini. Chacun présent, sans procuration donnée, est face à ses responsabilités.

Libérez-vous !

Communiqué complet en téléchargement

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Porte-paroles : Noëlle Smagge – Faouzi Kardous – Pierre Orsatelli

La fraude a déjà commencé !

Mardi 29 mars 2011

Nous nous faisions guère d’illusion sur la pseudo-consultation des militants d’aujourd’hui.

Les informations recueillies au Conseil général des Bouches du Rhône montrent que le vote ne s’est pas déroulé aux horaires. La circulaire nationale précise «17h00 à 22h00. »  Dans cette section le vote s’est déroulé pendant le repas de midi !

Le scrutin est clos avec 75 votants et … 74 voix au président sortant !

Dans la section 312 alors que la circulaire nationale « d’être à jour de ses cotisations » la circulaire de convocation adressée le matin même mentionne « seuls peuvent voter les militants à jour de leur cotisation 2010 ». Il semblerait pourtant que nous soyons en 2011 !

La réalité est que ce vote, dans une fédération illégitime, est lui aussi illégitime alors que les statuts de notre Parti sont bafoués par celui qui se veut le leader (le leader que je suis), puisqu’il cumule deux fonctions incompatibles.

Nous appelons à une abstention massive. Nous appelons à profiter des réunions, si elles ont lieu, pour débattre des propositions que nous avons avancées.

Porte-paroles : Noëlle Smagge – Faouzi Kardous – Pierre Orsatelli

Téléchargez le communiqué

Dure la vie des sections

Mardi 29 mars 2011

On sait que de nombreuses voix s'élèvent pour refuser le vote mascarade programmé ce soir. Comme s'il fallait absolument suivre la circulaire nationale dans une fédération où rien ne se déroule normalement !

Vendredi soir 25 mars la CA de la section d'Aix-en-Provence a décidé à une écrasante majorité de refuser d'organiser ce vote puisque le premier fédéral est encore aujourd'hui en contradiction formelle avec les statuts du Parti.

Jean-Claude Boscher, militant à Marseille nous a adressé la proposition qu'il défendra dans sa section. Intitulée "Tourner la page du Guérinisme, faire de notre Fédération une fédération témoin de la rénovation." Téléchargez-là !

RenouveauPS13 appelle à suivre cet exemple. Transformons chaque rassemblement en débat de nos propositions qui ont été adressées à l'ensemble des secrétaires de section.

Nos propositions pour sortir de l'impasse

27 mars 2011

1.     Les instances de direction actuelles de la fédération sont dissoutes, jusqu’au prochain Congrès.
Les camarades de la fédération élus dans les instances nationales sont suspendus jusqu’à un retour normal de la vie de la fédération et après résultat de la commission d’enquête de la direction nationale.

  1. Un Comité transitoire départemental est constitué
Ce Comité transitoire pour le renouveau est mis en place. Un contrôle et un suivi opérationnel sont assurés par la Direction nationale du Parti. Le Comité est composé des secrétaires de sections du département et d’un représentant des motions présentées lors du dernier Congrès national.
Cinq élus sont proposés par une assemblée réunissant l’ensemble des élus socialistes des collectivités (mairies, département, Conseil régional).
Cinq membres sont proposés par l’assemblée de renouveau PS13 comme garant de la bonne fin du dispositif transitoire.
En lien avec la Direction nationale qui valide les membres du Comité transitoire, le Comité définira un calendrier de mise à plat du nombre des adhérents, confié au bureau du Comité. En lien avec le secteur financier du Parti, un audit de la fédération est produit et est porté à la connaissance des adhérents du Parti. Sur proposition du bureau, le Comité valide les listes d’adhérents qui pourront participer à la préparation du Congrès fédéral préalable au prochain Congrès national qui est celui du renouveau du Parti socialiste des Bouches du Rhône.
Le Comité se réunit une fois par mois obligatoirement. Les réunions du Comité devront faire l’objet d’un compte rendu écrit comprenant les débats et le relevé de conclusions qui devra être envoyé à l’ensemble des adhérents du Parti.
Le Comité met très rapidement en place, une forme de représentation des très nombreux anciens adhérents du Parti qui s’en sont écartés du fait de nos pratiques anciennes.

  1. Le coordinateur porte parole des socialistes du département
Il est élu par le Comité transitoire et ne se présentera pas au poste de premier secrétaire lorsque les adhérents du Parti auront remis la fédération en ordre de marche et selon les statuts votés lors des précédant Congrès.
Il a en charge d’animer la vie politique et de veiller à ce que les adhérents restent maîtres du processus de renouveau.
Son rôle premier est d’assurer le renouveau en permettant l’expression de la diversité des points de vue.

  1. Le bureau du Comité transitoire départemental
Le Comité transitoire désigne et met en place un bureau constitué au plus du dixième des membres du Comité transitoire départemental. Le bureau se réunit chaque semaine.
Au sein de ce bureau, les tâches politiques de la direction départementale sont réparties ; il traite des questions courantes et doit préparer les ordres du jour du Comité transitoire départemental.
Le bureau organise les travaux de remise à plat du nombre des adhérents, de l’audit financier de la fédération, du calendrier et propose à la validation du Comité les listes d’adhérents qui pourront participer à la préparation du Congrès fédéral qui est celui du renouveau du Parti socialiste des Bouches du Rhône.

  1. Une commission désignée par le bureau du Comité transitoire départemental est chargée de la préparation et de l’organisation des primaires.
Une forme de représentation de la société civile et des très nombreux anciens adhérents du Parti qui s’en sont écartés, du fait de nos pratiques anciennes, est organisée.

  1. Une assemblée des élus
Elle est réunie, et désignera cinq représentants qui participeront aux travaux du Comité transitoire.
La notion de « grands élus » comme de « leader » est abolie. Il n’y a pas de grands et de petits élus, il y a des élus adhérents du Parti qui sont des militants au service des populations qui les ont élus au suffrage universel.

  1. L’Assemblée générale de section
Elle devra être convoquée après chaque Comité transitoire départemental, un avis et un relevé de propositions et de vœux est adressé au Comité.
Les assemblées générales des sections préparent les listes des adhérents qui devront être mises à disposition des camarades des instances nationales en charge de réaliser un rapport sur le fonctionnement de la fédération. En cas de cas de conflits d’intérêts ou d’incompatibilité, des révisions sont proposées, validées par le Bureau du Comité transitoire départemental.
Sans délai et dans toutes les sections, des élections ont lieu pour élire les représentants des militants. Conformément à la nécessité absolue du rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, la responsabilité de secrétaire de section est incompatible avec le statut de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif.
Le bureau du Comité transitoire départemental pourra être saisi de cas de conflits d’intérêts ou d’incompatibilité. Après entente des parties, il est le cas échéant demandé à la section de procéder à un nouveau vote.
  1. Un processus identique est proposé à l’ensemble des adhérents et sympathisants du Mouvement de la Jeunesse socialiste. Une aide particulière leur est apportée pour réussir ce changement.
  1. Les anciennes commissions thématiques sont abolies. De nouvelles commissions sont instaurées avec le concours du Laboratoire des Idées.
Il s’agit désormais d’ouvrir les travaux à une large frange de la société civile, en s’appuyant sur les outils de communication ouverts et performants tels que la Coopol. Au travers des travaux de réflexion, le Comité transitoire départemental se donne pour objectif de reconquérir une large frange de la population des Bouches du Rhône qui nous a quitté du fait de nos pratiques essentiellement organisées autour des allégeances.

Etre socialiste, c’est d’abord promouvoir la liberté en honneur à nos glorieux anciens de Jean Jaurès à Pierre Mendès-France et François Mitterrand.

Le collectif renouveauPS13

La blague du premier fédéral temporaire

Mardi 22 mars 2011

Ces derniers jours, la fédération s'est faite l'écho d'un premier fédéral qui se serait déclaré en septembre 2010 pour exercer de façon temporaire son mandat, rendre service à son parti.

Que nenni ! Comment peut-on avec le temps nous raconter de telles blagues ? La réalité est celle d'une mise sous tutelle de la fédération par le Conseil général ; après plusieurs ratés (la démission de Guy Bono, la démission d'Eugène Caselli), la volonté d'assoir encore plus son pouvoir. Non pas dans l'intérêt du parti ; mais en fonction de ses seuls intérêts en caporalisant les hommes.

RenouveauPS13 qui n'est pas dupe de cette communication mensongère s'est plongé dans les archives :
- la déclaration de candidature, nullement temporaire, du président du Conseil général Guérini
- son lancement dans La Provence du 18 septembre 2010 où il n'est nullement question d'un caractère temporaire.

Renouveau PS13 dispose aussi de sa propre analyse de la caporalisation de la fédération, effectué sur la base de l’annuaire interne du CG13.
Et très très vite sur renouveauPS13 la blague (triste) de la bonne gestion du Conseil général des Bouches du Rhône.

I have a dream (Je fais un rêve)

Jeudi 10 mars 2011

Honneur au socialiste Robert Badinter et qu'un jour un sénateur socialiste des Bouches du Rhône (ou même de droite) puisse tenir de tels propos !




En hommage à une conversation avec Jean-Louis Dieu.

Un autre rapport accablant pour notre fédération

8 mars 2011

Souvenez-vous, c'était lors de notre dernier Congrès national en 2008. Huit observateurs avaent été envoyés dans les Bouches-du-Rhône par les défenseurs de la motion de Bertrand Delanoë. En une vingtaine de pages, ils relatent un scrutin émaillé d’irrégularités avec des pratiques de voyou qui dépassent l'entendement.
Alors, qui souhaite continuer de la sorte ?

La force d'orientations politiques ce n'est ni la vulgarité, ni l'intimidation. Il est temps que la peur change de camp.

Rapport de Yannick Bodin, sénateur, téléchargeable ici.

Une autre lettre à Martine Aubry

7 mars 2011

On sait que nombreux ont été les militants socialises à écrire à la première fédérale, sans aucune réponse aux nombreuses lettres adressées à Solferino.

Mais aujourd'hui, nous ne sommes pas seuls dans notre combat. Arnaud Montebourg, député et avocat a lui aussi écrit à notre première secrétaire. Sa lettre est téléchargeable ici. Au-delà de la confirmation de la situation que nous connaissons que trop bien, il revient sur un élément essentiel à nos yeux dans un paragraphe que nous faisons nôtre.

"Je maintiens donc les conclusions de mon rapport tendant à la mise sous tutelle de la Fédération des Bouches du Rhône. Tu viens d'ordonner une commission d'enquête à la demande de Jean-Noël Guérini. Elle vient bien tard, mais je lui destinerai mes informations si elle est composée de personnalités indépendantes, insensibles aux intérêts politiques en jeu dans ce dossier. Dans l'attente, je crois indispensable de décider un moratoire de toute prise nouvelle de responsabilités de l'intéressé, notamment à l'issue des élections cantonales, ce que demandent déjà publiquement nos alliés sur place."

Oui, il serait inimaginable que notre fédération organise un simulacre de démocratie. Nous ne faisons pas confiance à l'équipe actuelle, à qui nous dénions toute légitimité. Leurs mandats sont ceux de fausses cartes, comme de militants sous influence. Oui, il est impossible que Jean-Noël Guérini tente de se faire adouber comme nouveau président du Conseil général des Bouches du Rhône et nous avons l'intention ferme de nous y opposer.

Car être socialiste, c'est d'abord exprimer la voix de la liberté pour utiliser son libre-arbitre contre toutes les oppressions. Assez des militants sous tutelle. Libérez-vous !

Téléchargez le rapport Montebourg sur le fonctionnement de notre fédération

3 mars 2011

Pour être parfaitement au fait des agissements de nos "dirigeants". Ultérieurement, le 11 mars RTL corrobore un des éléments du rapport, à savoir les menaces sur les élus à base d'enregistrement de conversations privées, ce qui représente un délit pénal !


Téléchargez le rapport ici.


Ecoutez l'enregistrement de RTL ici rapporté par Marsactu.

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse