Demande de contrôle au national

Jeudi 28 juillet 2011


Le collectif RenouveauPS13 demande le contrôle de l’élection du premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône ainsi que la suspension des résultats du scrutin



A la suite de la procédure organisée par la fédération du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône le 21 juillet dernier en vue de l’élection de son premier secrétaire, le collectif RenouveauPS13 a demandé ce jour à la commission nationale des conflits du Parti socialiste de procéder au contrôle de la régularité de cette élection. Dans l’attente de sa décision, le collectif RenouveauPS13 demande en outre à ce que les résultats du scrutin, tels que prononcés par la fédération, soient suspendus.

Outre les chiffres proclamés, qui ne correspondent pas à la réalité de la participation telle que constatée sur le terrain, le recours s’appuie essentiellement sur le fait que la fédération n’a pas respecté les délais d’envois des convocations et des professions de foi des candidats et que les professions de foi n’ont pas été adressées à tous les militants, rompant avec les règles élémentaires d’un scrutin démocratique ainsi qu’avec ses propres engagements pris sur au travers de deux circulaires fédérales relatives à l’organisation de ce scrutin.


Ces irrégularités se sont accompagnées d'une première : pour "le groupe d'impulsion de la rénovation" mise en place par la Commission Richard, demander  aux militants de voter une liste de noms incomplète dans l'attente de leur désignation !


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Télécharger le communiqué de presse complet avec la demande de contrôle

Culottée pantalonnade

mecredi 27 juillet 2011

A l'aube d'une nouvelle ère socialiste, du moins si l'on en croit la lettre de remerciements adressée par l'ancien et nouveau premier secrétaire fédéral à un ensemble fluctuant de militants, il nous est apparu comme de raison d'en faire quelques commentaires, surtout au vu de ses engagements  :

« Je veux ici avoir une pensée pour une génération de jeunes responsables compétents et talentueux qui pourraient se sentir, à priori, écartés de la rénovation. Non, nous ne vous éloignons pas ! Vous incarnez notre avenir, vous êtes notre espoir et je veux pouvoir compter sur vous, avec ou sans titre, avec ou sans légitimité mais toujours pétris d'une fougue militante et d'une détermination que nous sommes nombreux à vous envier. »

Si nous sommes parfaitement d'accord avec cette vision par trop réaliste, exprimée  dans  la dernière phrase, le reste se charge de nous rappeler ô combien les choses ne sont pas prêtes de changer. 

En effet, comment ne pas se sentir « écartés de la rénovation » alors qu'une autre candidature à ces élections est tout juste tolérée, et qu'aucun débat, ni  aucune réunion de campagne ne sont organisés. Même les professions de foi des candidats ne sont communiquées aux adhérents que de façon cahotique ; nous y reviendrons.

Comment se sentir en confiance devant de nouvelles promesses, lorsqu'on nous les présente en se targuant d'un : « il nous reste à poursuivre le travail de rénovation engagé depuis près de 10 ans avec Jean-Noël GUERINI, l’ensemble des élus et des responsables politiques du département et qui porte déjà ses fruits », alors que la Commission  Richard aux conclusions bien que mesurées, a pourtant statué clairement sur des dysfonctionnements réels liés à des habitudes trop ancestrales ou à des atavismes aujourd'hui désuets ?

Comment ne pas être perplexe devant un tel appel à la convivialité et à l'unité par le porte parole de ceux qui hier encore prônaient leur hégémonie, dictaient leurs ordres sans partage et contournaient les propres termes de nos statuts en leur faveur ?

Quels pathétiques aveux de la part du plus représentatif d'entre les militants PS de notre département, sur une vision si ostensiblement partiale des faits.

Quel triste constat, outrancièrement maquillée par un appel au renouveau stigmatisé par un : « avec ou sans titre, avec ou sans légitimité mais toujours pétris d'une fougue militante et d'une détermination que nous sommes nombreux à vous envier. »

Quelle déception devant ce temps perdu à s'auto-justifier, s'auto-proclamer, s'auto-satisfaire ou encore s'auto-persuader que la situation est idyllique que les problèmes sont inexistants et que les solutions sont déjà trouvées.

Enfin, malgré cela, nous collectif RPS13, sommes de tout coeur avec les quelques officiels 53 % (et certainement plus) de militants oubliés par la victoire de notre édile nouveau, et qui ne se sont pas déplacés pour ces élections sans fondement, comme nous l'avions suggéré.

C'est là seule information qui compte réellement à nos yeux !

A chaque nouvelle étape, nos voix silencieuses augmentent, nos rangs se renforcent, nos convictions l'emportent  face aux anciennes « obligations » systémiques. Ce sera donc par ces dernières et encourageantes nouvelles, qu'à notre tour nous souhaiterons de bonnes vacances à l'ensemble des militants PS de notre fédération.

Quant à nous, notre été sera studieux, vigilant et circonspect. Nous continuerons sans relâche notre veille de chaque instant, notre action de contrôle et notre mission d'information afin que rien ne vienne endiguer le renouveau au-delà d’un « contrat de rénovation » bien léonin.

Aidez nous à retrouver les pièces du puzzle

Vendredi 22 juillet 2011

On a vu 20 % de votants au mieux. On se retrouve avec 47 % de participation. Comme supposait l'un des adhérents rue Montgrand en entendant les explications emberlificotées de la "Communication" vantant les grosses sections en dehors de Marseille : "à Marseille on a peu voté et ailleurs, on a beaucoup triché". Satanés chiffres avec redressement multiples ?

Alors, comment avez vous vécu la pseudo élection de hier soir ? C'est ce que nous cherchons à comprendre car les habitudes anciennes perdurent. Nous avons déjà constaté de nombreuses irrégularités et nous cherchons à comprendre ce qu'il s'est passé.

Dites nous tout depuis le début ; avez-vous bien reçu les professions de foi avec la convocation au scrutin ? Si vous vous êtes déplacés, avez vous vu des isoloirs, des listes d'émargement, des cartes tamponnées ? Car même en suivant à la lettre les consignes de renouveaups13, rien ne vous empêchait de profiter de notre convivialité fédérale légendaire tant vantée par la Commission Richard !

Pour témoigner : un moyen simple renouveaups13@gmail.com

Rénovation : ça commence fort !

mardi 19 juillet 2011

Avec le « vote » du 21 juillet prochain, la fédération piétine déjà le rapport Richard
RenouveauPS13 appelle au boycott symbolique de cette  
« élection »

Le vote auquel sont conviés les adhérents du PS des Bouches du Rhône jeudi 21 juillet est une pantalonnade. RenouveauPS13 appelle donc les adhérents de conviction à boycotter symboliquement ce simulacre d’élection.

A ce jour en effet, rien n’a changé dans le fonctionnement de notre fédération, et pour cause, aucune des timides recommandations opérationnelles de la commission Richard n’est en place, ni même initiée. L’élection du 21 juillet prochain se déroulera donc comme les précédentes, au travers du système dit du « rasoir à trois lames » : le vote des militants de conviction va tout d’abord être noyé sous un tombereau de votes d’adhérents obligés ou dépendants du système comme le mentionne le Rapport Richard. Les pratiques de certaines sections importantes vont ensuite permettre de rajouter une couche de votes favorables au système. Enfin, des « redressements » de résultats seront effectués pour parfaire le résultat (voir pour exemple l’analyse comparée de votes de sections et des résultats proclamés par la fédération, tels que réalisée par RenouveauPS13 à l’occasion de l’investiture du candidat unique à la tête du Conseil général).

Dans le combat mené par les militants de conviction de notre fédération pour mettre fin à un système népotique et clientéliste, nous avons déjà beaucoup accompli. Alors qu’il était encore impossible il y a quelques mois de mettre en doute le caractère démocratique de notre fédération et de dénoncer ses pratiques clientélistes, nombre d’élus et de militants ont libéré leur parole pour dénoncer le système en vigueur.

L’espoir est donc devant nous. La recherche désespérée d’une légitimité, même usurpée au travers du vote sous contrôle du 21 juillet prochain, révèle l’esprit de déroute qui s’est emparé du système en place. Outre l’extraordinaire opportunité que la primaire présente pour lancer la dynamique de notre victoire collective à la prochaine élection présidentielle, elle va aussi constituer le premier pas décisif en faveur de l’institution d’une démocratie interne à notre fédération. Ne nous y trompons pas. Cette forme nouvelle de l’organisation du débat démocratique est voulue par nos concitoyens à la veille de rendez-vous électoraux majeurs pour notre pays. C’est celle qui permettra d'envisager de construire au plan national, comme au plan local, une alternance politique qui redonne à la politique son sens et sa noblesse, conditions indispensables de son efficacité.

Tribune dans Mediapart : pour en finir avec les faux-semblants

Mardi 12 juillet 2011

Les recommandations de la commission Richard sont une gifle pour tous les adhérents de conviction du parti socialiste des Bouches-du-Rhône et au-delà. La direction nationale disposait de toute la matière pour adopter les mesures permettant de mettre fin à un incroyable système népotique et clientéliste. Elle ne l’a pas fait : l’abus est patent.

Dans un rapport circonstancié, curieusement adouci et lesté de caricatures sudistes, les faits établis et reconnus par la commission d’enquête demeurent pourtant effarants. Jugez plutôt.

Concernant les sections, la commission reconnaît que les plus importantes d’entre elles ont un ratio adhérents/habitants « entre 5 et 16 fois supérieur à la moyenne nationale », que nombre d’adhérents sont mus par la « reconnaissance d’un service rendu », que l’aide financière aux communes et aux associations détenues par les conseillers généraux « explique l’influence de ces élus sur les sections locales », qu’il est « matériellement impossible d’organiser les votes de sections de plus de 500 membres » (alors que leurs résultats sont en revanche bien pris en compte), que la mise en dépendance économique d’adhérents est une pratique suffisamment massive pour poser la question de leur libre arbitre.

Concernant les pratiques développées à la tête du système, la commission reconnaît que les statuts ont été violés à deux reprises, que l’ancien président (sic) devenu ensuite premier fédéral « pèse dans la durée sur l’accès des uns et des autres aux responsabilités », mais aussi que « l’intimidation » est employée pour mettre au pas les récalcitrants. Rien d’autre finalement que ce que nous dénonçons !

A contrario, on peut relever l’évidence sur certains sujets des impasses et des contre-vérités affichées par la commission. Citons pour ce qui est des impasses, les faits avérés d'attribution de logements sociaux au profit de personnes utiles au système. Au chapitre des  contre-vérités, citons le bilan électoral du PS dans les Bouches-du-Rhône, puisque la commission va jusqu’à qualifier de « succès » nos récents échecs aux élections municipales à Marseille, comme la perte de deux cantons de gauche aux dernières élections cantonales.

A l’évidence, l'interrogation demeure de comprendre pourquoi, face à cet ensemble de faits établis et reconnus, la direction nationale n’a pris aucune sanction et a même poussé le cynisme jusqu'à confier aux responsables du système, le soin d’en gommer les aspects les plus voyants.

Le cycle d’Epinay, entamé par la création du parti socialiste en 1971, s’est construit sur les ruines fumantes de la SFIO, parti mort de son incapacité à épouser la décolonisation et à s’être progressivement transformé en parti d’élus locaux. La question était cruelle hier, elle le reste aujourd’hui : quel est au fond l’intérêt d’un grand élu local à ce que le Parti socialiste remporte des élections nationales, alors que le fait d’être dans l’opposition constitue une prime incontestable pour conquérir et conserver le pouvoir local ?
Le Parti socialiste souffre aujourd’hui des mêmes maux que feu la SFIO. Il perd son âme alors que son programme affiche l’exemplarité et les valeurs morales, comme un guide pour l’action. Il plie devant des « faiseurs de rois », quelques patrons de quelques puissantes fédérations, souvent adversaires mais toujours solidaires, dès lors que l’un d’entre eux est attaqué sur les pratiques qui leurs permettent d’asseoir leur pouvoir personnel au plan local.

Ainsi, face aux dérives anti-démocratiques constatées dans notre fédération, le Parti ne se donne pas les pleins moyens de recréer un lien durable avec des adhérents de conviction noyés par des tombereaux d’adhérents poussés en dépendance.

N’existerait-il donc aucune marge de manœuvre pour réagir ?

Le Parti socialiste demeure pourtant le grand parti de la gauche, le seul aujourd’hui à avoir la possibilité de représenter une alternative aux droites. Il n’est donc pas question de le quitter, mais bien de le transformer. C’est le droit élémentaire de chaque adhérent.

Pour l’heure, l’actualité politique nous commande d’agir dans le cadre du calendrier de notre fédération. A commencer par la décision de procéder précipitamment à l’élection d’un premier secrétaire fédéral dans les prochains jours.
L’adage méditerranéen dit qu’il faut raccompagner le menteur jusqu’à sa porte. Nous posons donc les questions suivantes à notre direction nationale :
  • Comment pourrait-elle garantir un scrutin démocratique interne dans les Bouches-du-Rhône, alors que les faits établis par la commission Richard démontrent que ce scrutin serait perverti par la participation de milliers d’adhérents d'intérêt ou obligés ?
  • Comment organiser un scrutin où une candidature unique et des votes unanimes dénoncés par la commission Richard ridiculiseraient un peu plus le Parti quand tout le monde connait par avance le nom de celui qui est alors intronisé ?
  • Comment enfin espérer que notre fédération s’engage dans un travail de rénovation réelle, alors qu’elle resterait contrôlée par ceux là même qui n’ont jamais su faire de la politique autrement qu’en créant des relations de vassalité dont ils sont eux-mêmes le pur produit ?
Nos questions appellent des réponses. Pour y parvenir, dépassons les postures d'un débat en trompe l'oeil où les protagonistes directs se sont précipités, alors que l'usage voudrait qu'un débat serein soit organisé en leur absence. Il est temps qu'un prochain bureau national de notre Parti apporte des réponses aux questions de ses adhérents de conviction. A l'image des comportements que nous appelons de nos voeux, nous souhaitons qu'elles soient exemplaires.

Les militants de conviction de la fédération des Bouches-du-Rhône ne trouvent pas leur compte dans le rapport de la Commission Richard

Mardi 5 juillet 2011


Le collectif RenouveauPS13 vient de prendre connaissance du travail réalisé par la commission d’enquête menée par Alain Richard ainsi que des conclusions pratiques proposées à la direction nationale du Parti Socialiste.
Il regrette que le rapport masque l’évidence d’un système organisé. Ainsi, malgré les déviances soigneusement égrenées, le parti pris est de les adoucir et de ne pas les agréger pour les considérer comme un système clientéliste. Pourtant, c’est bien ce système qui permet de contrôler notre fédération en noyant la voix des militants de conviction sous un tombereau de militants d’intérêt et de militants de complaisance.
La direction nationale fait le choix d’une demi-mesure alors que le comportement encore récent de parlementaires de notre fédération montre l‘absence de retenue et de convivialité rendant le rapport déjà caduque de ces points de vue. Pour sortir de la crise, une réelle organisation  collégiale, démocratique et citoyenne se devait de faire le pari de l’audace sans peser et soupeser chacune des mesures à l’aune des soutiens et des incidences supposées sur les primaires et la vie des courants.
Concernant les mesures décidées par la direction nationale :
1/ RenouveauPS13 s’inquiète des contrevérités que contient le rapport : absence de contestation de l’élection du président du Conseil général à la tête de la fédération en violation des statuts du Parti ; absence de  critique de la gestion clientéliste du Conseil général ; absence de mention des rétorsions aux esprits libres
2/ RenouveauPS13 pense qu’il est pour le moins paradoxal, et voué à un échec certain, que le travail de rénovation suggéré par la direction nationale soit majoritairement confié à ceux qui sont aujourd’hui les animateurs et les bénéficiaires d’un tel système. Notre collectif demande en conséquence que la direction provisoire chargée de mettre fin à ces pratiques soit réellement collégiale et démocratique, fondée sur la mise en œuvre d’un mandat strict et assorti de mesures de mise sous tutelle si ce mandat n’était pas menée à bien dans un délai déterminé
3/ RenouveauPS13 récuse la possibilité d’élire un premier secrétaire avant le prochain Congrès car ce serait accepter le dévoiement du caractère permissif de nos statuts organisant le recrutement de militants obligés.
Nous ne sacrifierons pas notre droit à obtenir un fonctionnement démocratique de notre fédération. C’est la volonté des militants de conviction de notre fédération, ainsi que bon nombre des électeurs qui auront à décider de leur participation aux primaires à l’automne prochain et dont la Commission fait semblant de croire qu’ils ne se sont pas déjà détournés de notre Parti.
Chacun est alors à même de juger  de quel côté se situent l’audace et l’ambition au service de nos idées, alors qu’en même temps le rapport mentionne le souhait d’engager le dialogue. Il semble surtout que ce soit la crainte qui ait gouverné sa rédaction, comme si appeler un chat un chat, revenait à ouvrir la boîte de Pandore.
Dans les jours qui viennent, notre collectif sera amené à poursuivre par une analyse détaillée les éléments du rapport, les conclusions des échanges au bureau national se réunissant ce jour et les confrontera avec les réalités du terrain.
Sans attendre, vous trouverez les termes d’échanges suivis avec Alain Richard et la direction nationale, mais finalement ajournée sine die par cette dernière.

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Pour aller plus loin, téléchargez notre communiqué de presse

Le texte fondateur du 27 mars 2011

La situation actuelle nous impose d’agir



La réalité est cruelle. Les résultats des élections cantonales sont catastrophiques. Notre Parti est déphasé par rapport au reste du pays. Nous perdons des sièges, alors que nous devrions en gagner. Et, pire encore, nous perdons notre âme en laissant un espace politique béant devant la droite et le Front national.



Tous les jours nous découvrons par la Presse qu’un système a été mis en place et que notre territoire cumule :


* des pratiques népotiques ; quand il y a confusion des intérêts privés avec ceux de la collectivité ;


* des pratiques corruptives ; qui caractérisent l’utilisation abusive de biens publics ;


* des pratiques claniques ; quand les soutiens sont régulièrement accordés à certains réseaux d’influence ;


* des pratiques autoritaires ; quand les arbitrages sont rendus sur des intérêts autres que ceux guidés par l’intérêt général ;


* des pratiques clientélistes ; quand les pratiques visent à se constituer des obligés par distorsion de la nécessaire proximité.




Cette rupture du principe d’égalité entre les citoyens tellement loin du "socialisme des comportements" que Léon Blum appelait comme une exigence, constitue un facteur puissant de rejet de nos concitoyens, tout particulièrement les plus défavorisés. Cette crise de valeurs nous rend incapables d’être attractifs pour les batailles futures aussi bien dans le département, que pour la ville de Marseille. Nos idées et nos valeurs socialistes sont confisquées et instrumentalisées.


Pour nous militants socialistes des Bouches du Rhône, toutes ces pratiques déviantes doivent être proscrites et des enseignements de la situation présente, tirés sans mesure dilatoire. Continuer à agir comme si de rien n’était, est une faute politique majeure, que nos concitoyens ne manqueront pas de nous reprocher.



Aussi, nous demandons de façon immédiate :


* de faire appliquer les statuts de notre Parti. Article 16.1 (Les fonctions de Président(e) de Conseil général sont incompatibles avec celles de Premier Secrétaire fédéral.) ; de ce fait, annuler l’élection du dernier trimestre 2010, en se laissant le temps d’organiser une nouvelle élection ;


* avant le rétablissement d’un fonctionnement démocratique exemplaire, suspendre tout vote organisé par notre fédération dont celui convoqué le 29 mars 2011 ; de ce fait, procéder à la désignation de notre candidat à la Présidence du Conseil général telle que prévue par le Code général des collectivités territoriales en proscrivant toute procuration et en accord avec nos partenaires politiques naturels au bénéfice d’un candidat dont le mandat aura été renouvelé lors des scrutins des 20 et 27 mars ;


*rendre impossible à titre provisoire, la tenue d’une responsabilité fédérale (à partir de secrétaire de section) avec celui de salarié d’une collectivité dont nous assurons l’exécutif ; prendre la responsabilité de l’établissement de la liste des adhérents de la fédération ; suspendre le rôle de la fédération dans le processus de désignation des candidats aux prochaines élections.



Etre militant politique, élu ou non, n’est pas un coupe file pour passer devant nos concitoyens que l’on prétend servir. Par une action résolue, notre Parti saura faire preuve de lucidité et porteur d’une nouvelle exemplarité, sans rester les bras croisés face aux évènements.


Notre tâche ne fait que commencer, nous voulons le renouveau du Parti socialiste dans les Bouches du Rhône, il est donc fondamental de se donner des règles qui seront constitutives de la reconstruction de notre fédération.


Nous voulons libérer le Parti et d’abord nous libérer nous-même des habitudes et des formes de dépendances à l’égard de groupes de pressions ou d’élus qui ont bâti autour d’eux, à des fins d’investitures, de véritables « machines » qui n’ont plus rien à voir avec le Parti dans lequel nous sommes librement engagés.



A chaque adhérent(e) libre de notre fédération socialiste de rejoindre le mouvement, d’ouvrir le débat dans sa section, de faire connaître sa volonté de mettre fin aux pratiques déviantes, de faire des propositions dans le respect mutuel pour que la peur change de camp et le renouveau trouve une réalité, au-delà des maux.



Version téléchargeable.


Nos propositions pour sortir de l'impasse